Le nombre de logements considérés comme des passoires énergétiques en France a diminué de 7% pour atteindre 6,6 millions au total au 1er janvier 2023, selon le bilan annuel de l’Observatoire national de la rénovation énergétique. Cela représente 17,8% du parc total de logements en France, contre 19,5% en 2022. Cette baisse s’explique par les efforts déployés en matière de rénovation énergétique.
Les passoires énergétiques sont des logements mal isolés ou avec un système de chauffage inefficace, notés « F » ou « G » dans les diagnostics de performance énergétique (DPE). Ces DPE évaluent la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre d’un logement ou d’un bâtiment. Ils ont été créés en 2006 et réformés en 2021.
En ne considérant que les résidences principales, le nombre de passoires énergétiques est estimé à environ 4,8 millions, soit 15,7% du parc. Cela représente une diminution de près de 380 000 logements par rapport à 2022.
Le parc locatif social est en moyenne moins énergivore que le parc privé, avec seulement 8,1% de logements notés « F » ou « G » contre 17,1% pour le parc privé. Cependant, l’Ile-de-France présente la situation la plus défavorable avec 21,7% de passoires énergétiques parmi les résidences principales. Cela s’explique en partie par la grande proportion de petits logements dans cette région, qui ont des taux de passoires plus élevés.
Il est important de noter que cet article se base sur les données fournies par l’Observatoire national de la rénovation énergétique. La fiabilité de ces sources est essentielle pour garantir l’exactitude des informations présentées.