La Fédération française d’échecs (FFE) a annoncé plusieurs mesures visant à lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans ce sport, alors que seulement 17% des licenciés sont des femmes. Ces mesures font suite à plusieurs témoignages de joueuses qui ont secoué le milieu de l’échiquier en 2023.
La FFE reconnaît que le règlement actuel est « obsolète » et s’engage à publier en février un nouveau règlement disciplinaire pour lutter contre les discriminations, y compris les violences sexistes et sexuelles. Ce règlement devra préciser les modalités de « suspension à titre conservatoire » et de saisine des instances compétentes pour traiter ces problématiques.
Ces décisions font suite à une lettre ouverte rédigée par 14 joueuses de haut niveau, soutenue par plusieurs dizaines d’autres, dénonçant les « violences sexistes ou sexuelles (…) verbales, écrites ou physiques » perpétrées par des joueurs d’échecs, des entraîneurs, des arbitres ou des dirigeants. Cette mobilisation a contribué à mettre en lumière les problèmes de harcèlement et de discrimination dans le monde des échecs.
Les mesures annoncées par la FFE incluent également la mise en place d’un module de sensibilisation de deux heures sur les violences sexistes et sexuelles, obligatoire pour tous les éducateurs, entraîneurs et arbitres afin d’obtenir ou de conserver leur diplôme. Des campagnes de communication seront également lancées au sein des clubs et des équipes de France pour sensibiliser les joueurs à ces problématiques.
La FFE prévoit également la création d’un réseau de référents clubs pour accompagner les joueurs et distribuera des guides destinés aux mineurs, aux parents et aux encadrants, rédigés en collaboration avec l’association Colosse aux pieds d’argile.
Il est important de noter que les sources citées dans cet article ne sont pas mentionnées. Par conséquent, il est difficile d’évaluer leur fiabilité. Il est essentiel de consulter d’autres sources crédibles pour obtenir une image complète et précise de la situation.