Le satellite lancé par la Corée du Nord a fourni ses premières images, selon l’agence d’Etat nord-coréenne KCNA. Le dictateur nord-coréen, Kim Jong-un, aurait examiné des images prises par le satellite, baptisé « Malligyong-1 », montrant des « régions ciblées », dont la base militaire américaine de Pearl Harbor, à Hawaï, et divers sites en Corée du Sud. Selon KCNA, Kim Jong-un a regardé des images prises au-dessus de Pearl Harbor et de la base aérienne de Hickam à Honolulu, ainsi que des images satellites de la cité portuaire sud-coréenne de Busan, où était visible le porte-avions à propulsion nucléaire américain USS Carl Vinson. KCNA a également rapporté que Kim Jong-un avait examiné des images des « principales régions ciblées » de la péninsule coréenne, y compris Séoul, Pyeongtaek, Osan, Mokpo et Gunsan, au Sud, où des bases militaires sud-coréennes et américaines sont situées.
Il est important de noter que la fiabilité de KCNA en tant que source d’information est souvent remise en question en raison de son statut d’organe de presse d’État contrôlé par le gouvernement nord-coréen. Ses informations peuvent être biaisées ou être manipulées pour promouvoir la propagande du régime. Par conséquent, il est essentiel de prendre ces informations avec prudence et de les croiser avec d’autres sources crédibles pour obtenir une image plus précise de la situation.
La mise en orbite du satellite espion nord-coréen a entraîné la suspension partielle d’un accord militaire conclu entre la Corée du Sud et la Corée du Nord il y a cinq ans pour apaiser les tensions bilatérales. Les plus hauts diplomates de la Corée du Sud, du Japon et des États-Unis ont fermement condamné ce lancement, soulignant son effet déstabilisateur sur la région.
Selon les experts, le lancement d’un satellite espion opérationnel permettrait à la Corée du Nord de renforcer sa quête de renseignements, en particulier sur la Corée du Sud, en lui fournissant des données cruciales en cas de conflit militaire. Cependant, il convient de noter que la Corée du Sud a déclaré qu’il était trop tôt pour affirmer que le satellite fonctionne comme prévu.
En conclusion, le lancement du satellite espion nord-coréen et les