Bruxelles joue la carte de la prudence en suspendant toute campagne publicitaire sur X (ex-Twitter) en raison de la « hausse alarmante de la désinformation et des discours de haine », selon un porte-parole de la Commission européenne. Cependant, cela n’affectera pas la présence des services de la Commission sur la plateforme. Cette décision intervient après l’ouverture d’une enquête en octobre concernant la diffusion présumée de fausses informations, de contenus violents et à caractère terroriste, ainsi que de discours de haine sur le réseau social d’Elon Musk, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas.
Cette enquête, menée par Bruxelles, est en conformité avec la nouvelle législation sur les services numériques, qui impose des obligations renforcées aux plateformes. Un mois avant l’enquête, une polémique avait éclaté en septembre après la diffusion d’une campagne sur X par les services de la commissaire européenne aux Affaires intérieures pour promouvoir un projet de législation. Cette campagne était accusée d’avoir utilisé des techniques de microciblage basées sur les opinions politiques et religieuses des personnes visées, et elle était soupçonnée de violer les règles européennes sur les données personnelles.
Suite à ces allégations, une association autrichienne de protection de la vie privée, Noyb, a porté plainte contre la Commission européenne auprès du contrôleur européen de la protection des données au nom d’un internaute néerlandais qui avait reçu l’un des messages des services de l’Union européenne. L’ONG demande une enquête approfondie et l’imposition d’une amende.
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