Direction Bogotá, en Colombie, où la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) a officiellement annoncé que la COP16 sur la biodiversité aura lieu du 21 octobre au 1er novembre 2024, suite au retrait de la Turquie. Ce choix intervient près de deux ans après l’accord historique conclu lors des précédentes négociations à Montréal en 2022, qui s’est engagé à préserver 30% des terres et des mers de la planète d’ici 2030.
La Turquie, qui devait initialement accueillir cette 16e édition de la COP biodiversité, a renoncé en raison des tremblements de terre qui ont touché le pays. La CDB a donc appelé les pays volontaires à organiser l’événement aux mêmes dates ou à des dates proches. La Colombie a rapidement répondu à cet appel et a été choisie pour accueillir la COP16. Pour la ministre colombienne de l’Environnement et du Développement durable, Susana Muhamad, cette opportunité est une « magnifique occasion » pour l’un des pays les plus riches en biodiversité au monde. Elle estime que cela envoie un message fort de l’Amérique latine et met en avant l’importance de l’action climatique et de la protection de la vie.
La Colombie est en effet connue pour sa biodiversité exceptionnelle. Le pays est un exemple inspirant en termes de collaboration avec les peuples autochtones et les communautés locales, et est considéré comme un leader dans la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, comme l’a souligné David Cooper, secrétaire exécutif par intérim de la CDB.
Cependant, il est important de noter que le changement climatique continue de menacer un nombre croissant d’espèces, comme l’indique la dernière évaluation de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
En ce qui concerne la fiabilité des sources citées dans cet article, il est important de faire preuve de discernement. La CDB est une organisation internationale reconnue et ses déclarations sont généralement fiables. De même, les déclarations de personnalités politiques et de responsables de la conservation, comme Susana Muhamad et David Cooper, peuvent être considérées comme crédibles. Quant à l’évaluation de la liste rouge de l’UICN, il s’agit d’une source bien établie et respectée dans le domaine de la conservation de la nature. Cependant, il est toujours recommandé de consulter plusieurs sources afin d’avoir une vision complète et équilibrée de la question.