La Chambre des représentants américaine a approuvé, mercredi 13 décembre, l’ouverture formelle d’une enquête en destitution de Joe Biden, motivée par les affaires controversées de son fils, Hunter Biden, à l’étranger. Cette procédure, qui a peu de chances d’aboutir, a été qualifiée de « combine politique sans fondement » par le président américain.
Il convient de noter que cette information est basée sur des sources fiables, mais il est important de garder à l’esprit que les enquêtes en destitution sont souvent l’objet de débats politiques et peuvent être utilisées comme outil politique par les deux parties.
Cette enquête fait suite à une première enquête en destitution initiée par les républicains au mois de septembre. Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants depuis janvier, accusent le dirigeant démocrate d’avoir abusé de son influence lorsqu’il était vice-président de Barack Obama (2009-2017) pour permettre à son fils de faire des affaires douteuses en Chine et en Ukraine. Ces accusations ont été niées en bloc par Joe Biden, les démocrates, et son fils.
Dans un communiqué, Joe Biden a exprimé sa déception face à cette enquête, déclarant que « au lieu de travailler à rendre meilleure la vie des Américains, leur priorité est de m’attaquer avec des mensonges ». Il a également souligné que son fils, Hunter, avait reconnu avoir fait des erreurs par le passé mais qu’il était important de ne pas le « déshumaniser » pour nuire à son père.
Malgré ces accusations, le chef démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, a affirmé qu’il n’y avait aucune preuve que le président Biden ait commis des actes répréhensibles.
Il est essentiel de rappeler que la Constitution américaine prévoit que le Congrès (Chambre des représentants et Sénat, où les démocrates sont majoritaires) puisse destituer le président en cas de « trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs ». Cependant, il est important de noter que jamais un président américain n’a été destitué dans l’histoire du pays. Trois présidents ont été mis en accusation (Andrew Johnson en 1868, Bill Clinton en 1998 et Donald Trump en 2019 et en 2021), mais ils ont tous été finalement acquittés.
En conclusion, bien que l’enquête en destitution de Joe Biden ait été officiellement lancée, il est peu probable qu’elle aboutisse compte tenu de la majorité démocrate au Sénat. Cette enquête suscite toutefois des divisions politiques et peut potentiellement devenir une source de problèmes pour la Maison Blanche dans la perspective des élections présidentielles de novembre 2024, auxquelles Joe Biden est candidat.