L’Argentine entre dans une « nouvelle ère » avec l’investiture du président ultralibéral Javier Milei. Âgé de 53 ans, il a prêté serment dimanche 10 décembre après sa victoire électorale retentissante. Vêtant l’écharpe présidentielle ciel et blanc, Javier Milei a promis d’exercer sa charge avec « loyauté et patriotisme ». Dans son premier discours en tant que président, il s’est adressé directement à la foule depuis les marches du Parlement, rompant avec la tradition de s’adresser aux parlementaires. D’emblée, il a prévenu qu’il n’y avait pas d’alternative à un ajustement budgétaire, en raison du manque de fonds. Il a également souligné que la situation se détériorerait à court terme, mais que les fruits des efforts consentis se feraient sentir par la suite. Cette déclaration offensive annonce des ajustements douloureux dans les prochains jours ou semaines, alors que l’Argentine est confrontée à une inflation de 143% sur un an, à un endettement structurel et à une pauvreté touchant 40% de la population.
Le président Milei a déjà annoncé une « thérapie de choc » pour réduire les dépenses publiques, et a averti que la maîtrise de l’inflation prendrait entre 18 et 24 mois. L’investiture de Javier Milei a été suivie de près par des dirigeants nationalistes ou politiciens, tels que l’ancien président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et Santiago Abascal, le chef du parti d’extrême droite espagnol Vox. Le roi d’Espagne Felipe VI était également présent, ainsi que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avec qui Javier Milei s’est chaleureusement embrassé.
Il est important de noter que l’article ne fournit pas de sources pour étayer les informations présentées. Il est donc difficile d’évaluer la fiabilité de ces informations. Il est recommandé de consulter d’autres sources pour obtenir une image complète et précise de la situation en Argentine et de l’investiture de Javier Milei en tant que président.