Javier Milei, l’économiste ultralibéral argentin, a été élu président de l’Argentine lors d’une élection historique le 19 novembre. Avec plus de 55% des voix, il a remporté la victoire face à son rival de centre-gauche Sergio Massa. Cependant, en raison de sa position d’extrême droite, des alliances politiques seront nécessaires pour mettre en œuvre son programme ambitieux.
L’une des mesures clés de son mandat est la dollarisation de l’économie argentine, en remplaçant le peso par le dollar d’ici 2025. Cette proposition a été fortement critiquée par plus de 200 économistes, affirmant que cela rendrait l’Argentine encore plus vulnérable aux chocs externes et entraînerait une récession répétée et un taux de chômage élevé.
En outre, Javier Milei préconise la suppression de la Banque centrale argentine, une mesure considérée comme dystopique par certains économistes. Il prévoit également de réduire les dépenses publiques de 15% du PIB, en privatisant les entreprises publiques et en éliminant les subventions sur le gaz et l’électricité. Ces mesures ont été critiquées pour leur impact sur les services sociaux et le bien-être des citoyens argentins.
Sur le plan social, Javier Milei s’est prononcé contre le droit à l’avortement et souhaite organiser un référendum sur la question. Il nie également l’existence des inégalités salariales entre les femmes et les hommes, malgré les statistiques démontrant le contraire. Ses positions sur les questions de genre et d’éducation sexuelle ont également été fortement critiquées.
Le nouveau président argentin rejette la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique et considère cela comme un mensonge des socialistes. Il refuse d’adhérer à l’agenda 2030 de l’ONU, remettant en question les objectifs de développement durable.
Enfin, Javier Milei a tenu des propos controversés sur la dictature militaire en Argentine, en remettant en question le nombre de morts et de disparus pendant cette période sombre de l’histoire du pays. Il propose également une « justice équitable » pour les militaires en détention préventive, ce qui divise l’opinion publique.
Dans l’ensemble, les positions de Javier Milei suscitent à la fois l’admiration et la controverse. Il est essentiel d’évaluer la fiabilité de ses sources, en s’assurant de la véracité des faits et des statistiques avancées. Il est également important de prendre en compte les conséquences potentielles de ses propositions sur les citoyens argentins et le fonctionnement de l’économie du pays. Le futur de l’Argentine sous la présidence de Javier Milei est encore incertain, mais il est certain que de nombreux défis attendent le nouveau dirigeant.