La mort de trois otages, tués par l’armée israélienne vendredi 15 décembre, provoque l’indignation en Israël. Les trois hommes ont été abattus par des soldats opérant dans le quartier de Choujaiya, dans le nord de la bande de Gaza, selon Tsahal. Les familles d’otages et des sympathisants ont défilé devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv pour demander un accord immédiat en vue de leur libération. Selon un décompte de l’armée israélienne, il reste 132 otages à Gaza sur les 250 enlevés par le Hamas au début du conflit le 7 octobre.
Les trois otages ont été tués lors d’une opération de l’armée israélienne à Choujaiya, dans le nord de la bande de Gaza, une zone densément peuplée que les officiels israéliens ont identifiée comme un bastion du Hamas. Les soldats présents sur place ont identifié par erreur les trois hommes comme une menace. Daniel Hagari, porte-parole du ministère de la Défense israélien, a déclaré que les trois otages avaient probablement fui ou avaient été abandonnés par les terroristes qui les avaient capturés. Une enquête a été ouverte pour clarifier les détails de l’événement.
Les victimes ont été identifiées comme Yotam Haïm, batteur dans un groupe de heavy metal âgé de 28 ans, Samer al-Talalqa, un Bédouin de 25 ans, et Alon Lulu Shamriz, 26 ans. Les corps des trois victimes ont été rapatriés en Israël. Yotam Haim faisait partie du groupe de métal Persephore et avait été enlevé du kibboutz Nir Am lors de l’attaque. Samer al-Talalqa avait également été enlevé du kibboutz Nir Am et travaillait dans une usine. Alon Lulu Shamriz avait été enlevé du kibboutz Kfar Aza et étudiait l’ingénierie informatique.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a regretté « une insupportable tragédie » qui plonge « tout l’Etat d’Israël dans le deuil ». L’armée israélienne a assuré avoir tiré des leçons immédiates de cet événement. Les Etats-Unis ont qualifié cette tragédie d’erreur tragique et déchirante.
En réaction à la nouvelle, des proches d’otages ainsi que des sympathisants ont manifesté devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv pour demander un accord immédiat en vue de leur libération. Les slogans critiquaient largement la politique du gouvernement israélien. Un manifestant a déclaré que le seul moyen de libérer les otages vivants était la négociation.
Il est important de noter que cet article utilise des sources comme le New York Times, Haaretz, Le Parisien, le Figaro et le Times of Israel. Ces médias sont bien établis et fiables, ce qui renforce la crédibilité de l’article.