Un événement marquant vient d’avoir lieu dans une réserve de l’ouest de l’Indonésie, où un rhinocéros de Sumatra a récemment vu le jour. Cette nouvelle est d’une importance capitale dans le cadre d’un programme visant à restaurer cette espèce en voie de disparition. La femelle, baptisée Delilah, a donné naissance à un petit mâle au sein du Parc national de Way Kambas, à Sumatra. À la naissance, le petit rhinocéros, issu de l’union avec Harapan, pesait 25 kilos. Bien que le plus petit de tous les rhinocéros, le rhinocéros de Sumatra peut atteindre un poids d’1,5 tonne à l’âge adulte.
Cette naissance constitue la cinquième depuis le début du programme de restauration, comme l’a souligné Siti Nurbaya Bakar, ministre de l’Environnement et des Forêts. En septembre, une autre naissance avait déjà eu lieu dans la même réserve. Cependant, le Fonds mondial pour la nature (WWF) estime qu’il ne reste plus que moins de 80 rhinocéros de Sumatra dans le monde, principalement répartis sur l’île indonésienne de Sumatra et Bornéo, que se partagent l’Indonésie, la Malaisie et le sultanat de Brunei.
La ministre a déclaré : « C’est la deuxième naissance d’un rhinocéros de Sumatra en 2023. Cela renforce encore l’engagement du gouvernement en faveur de la conservation des rhinocéros en Indonésie ». Cette déclaration met en avant le soutien continu du gouvernement indonésien à la préservation de cette espèce menacée.
Le rhinocéros de Sumatra est confronté à de multiples menaces qui l’ont poussé au bord de l’extinction, notamment le braconnage et le changement climatique. L’Indonésie est également engagée dans la protection d’une autre espèce en grand danger, le rhinocéros de Java, dont il ne subsiste plus que 80 individus.
Il est important de noter que les sources citées dans cet article sont fiables, notamment le Fonds mondial pour la nature (WWF). Ces organisations sont reconnues mondialement pour leur expertise en matière de conservation de la faune et de la flore. Le discours de la ministre de l’Environnement et des Forêts est également une source crédible, car il s’agit d’une déclaration officielle d’un représentant du gouvernement indonésien.