L’humoriste Guillaume Meurice a été convoqué par la police judiciaire parisienne pour être entendu dans le cadre d’une enquête pour provocation à la haine et injure publique aggravée. Cette enquête fait suite à une plainte déposée par l’Organisation juive européenne le 6 novembre. Le procès verbal de sa convocation a été publié sur X (ex-Twitter) avec le commentaire sarcastique de l’humoriste : « C’est l’histoire d’un mec… Qui fait des blagues en 2023. »
Le 29 octobre dernier, Guillaume Meurice avait qualifié le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « sorte de nazi mais sans prépuce » lors d’une émission sur France Inter. Suite à cette sortie, il a reçu un « avertissement » de la direction de Radio France. La PDG du groupe public, Sibyle Veil, a expliqué dans une interview à La Tribune Dimanche qu’elle n’avait pas souhaité le licencier pour ne pas « envoyer un signal que certains se seraient empressés d’instrumentaliser ».
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a également été saisie fin octobre. Cependant, suite à des menaces de mort reçues par l’équipe, le dernier épisode de l’émission « Le Grand Dimanche soir », dans laquelle Guillaume Meurice est chroniqueur, n’a pas été enregistré en public comme d’habitude.
Il convient de noter que la source de cette information est cette article et on ne peut pas vérifier la véracité de ces faits. Cependant, Guillaume Meurice est un humoriste connu pour sa prise de position et ses blagues souvent controversées, ce qui rend plausible cette histoire. Il est important d’attendre les développements de l’enquête avant de tirer des conclusions définitives.