Un répit temporaire après presque sept semaines de combats a été établi avec l’entrée en vigueur d’une trêve de quatre jours entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Cet accord est arrivé deux jours après l’annonce de cette « accalmie » dans le conflit, en échange de la libération d’au moins 50 otages détenus par le Hamas depuis les attaques du 7 octobre. La trêve marque une pause de plusieurs jours, bien que précaire, dans cette guerre complexe. En effet, quelques minutes seulement après l’entrée en vigueur de la trêve, des sirènes d’alarme anti-roquettes ont retenti dans plusieurs villages israéliens près de la bande de Gaza, ce qui indique que la situation reste tendue. Il est essentiel de préciser que les informations mentionnées dans cet article proviennent principalement de l’agence de presse américaine Associated Press (AP) et du journal israélien Haaretz. Ces sources sont généralement considérées comme fiables et respectées dans le milieu journalistique. Cependant, il est toujours important de se référer à plusieurs sources pour obtenir une vue d’ensemble et une évaluation objective de la situation. La trêve accordée entre le Hamas et Israël prévoit la libération d’otages ainsi que de prisonniers palestiniens détenus en Israël. Selon les autorités israéliennes, cette pause pourra être prolongée en fonction du nombre d’otages relâchés par le Hamas. Les forces aériennes et terrestres israéliennes devraient donc temporairement cesser leurs opérations, tandis que le Hamas s’engage à ne pas tirer de roquettes vers Israël. En rapport avec ces engagements, le Hamas a déclaré que les avions israéliens ne voleraient plus au-dessus du sud de la bande de Gaza pendant quatre jours, tandis qu’au nord de l’enclave, ils ne survoleront plus la zone pendant six heures chaque jour jusqu’à lundi. Cependant, Israël n’a pas fourni de détails précis sur l’arrêt de ces vols. Malgré cette trêve, les civils ayant fui le nord de la bande de Gaza ne pourront pas rentrer chez eux pendant cette période. Néanmoins, de nombreux déplacés ont quitté les hôpitaux et les écoles où ils s’étaient réfugiés. Les otages libérés seront escortés jusqu’à la frontière égyptienne de Rafah, puis seront pris en charge dans différents centres médicaux pour effectuer des examens et bénéficier d’un soutien médical et psychologique. L’objectif de cette trêve est également d’obtenir de nouvelles libérations d’otages et, par conséquent, de prolonger la trêve. En échange des otages libérés, Israël a convenu de libérer jusqu’à 150 prisonniers palestiniens. Le Qatar joue un rôle de médiateur important dans ces négociations. Plusieurs camions d’aide humanitaire ont été autorisés à entrer dans la bande de Gaza depuis l’Égypte, et la trêve devrait permettre l’entrée d’un plus grand nombre de convois humanitaires et d’aide, y compris du carburant. Il est important de souligner que malgré cette trêve, des ONG ont mis en garde contre son insuffisance pour répondre aux besoins de la population à Gaza, appelant ainsi à un cessez-le-feu prolongé. Cette trêve est un développement important dans le conflit israélo-palestinien et pourrait potentiellement marquer un tournant dans cette guerre. Toutefois, il reste à voir si cette accalmie temporaire se poursuivra ou si de nouveaux affrontements éclateront à l’expiration de la trêve. Les prochains jours seront cruciaux pour la résolution de ce conflit complexe et pour la sécurité et le bien-être des populations touchées.