La guerre entre Israël et le Hamas se poursuit, maintenant dans son 37e jour. Dimanche 12 novembre, le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a suggéré la possibilité d’un accord concernant les otages détenus par le Hamas. Franceinfo résume les faits saillants de la journée.
Selon une interview accordée à NBC, Benjamin Nétanyahou a évoqué la possibilité d’un accord pour libérer les otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Toutefois, il a souligné qu’il préférait ne pas s’exprimer davantage sur le sujet, afin d’augmenter les chances de réussite de ces négociations. Le Premier ministre israélien a également noté que les opérations au sol avaient changé la donne et rapproché les parties d’un possible accord.
L’armée israélienne estime qu’environ 240 personnes ont été prises en otage lors de l’attaque initiale du Hamas le 7 octobre dernier. Parmi elles se trouvent au moins trente mineurs, dont des enfants en bas âge, selon des sources israéliennes. Il reste à confirmer ces chiffres et vérifier la fiabilité de ces sources.
Emmanuel Macron, lors d’un entretien avec son homologue israélien, a déclaré ne pas accuser intentionnellement Israël de s’en prendre aux civils à Gaza. Cette déclaration fait suite à des propos tenus lors d’une précédente interview à la BBC, dans lesquels le président français appelait Israël à cesser les bombardements qui tuent des civils à Gaza. Cette clarification a été saluée par le chef d’Etat israélien Isaac Herzog.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a déploré un « nombre important de morts et de blessés » lors du bombardement de son siège à Gaza-ville, actuellement occupé par des déplacés palestiniens. Le PNUD a exigé que la tragédie en cours cesse, ajoutant que les civils et les infrastructures civiles, ainsi que les locaux de l’ONU, doivent être respectés et protégés en tout temps.
Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas a accusé l’armée israélienne d’avoir détruit un bâtiment de l’hôpital le plus grand de Gaza. L’armée n’a pas encore réagi à cette accusation mais a nié avoir ciblé l’hôpital al-Chifa. Il est important de vérifier la fiabilité de ces informations et de recueillir des preuves sur place pour confirmer ou infirmer ces allégations.
L’Union européenne a condamné l’utilisation par le Hamas « d’hôpitaux et de civils comme boucliers humains » dans la bande de Gaza. Elle a également appelé Israël à faire preuve de « retenue maximale » pour protéger les civils lors de ce conflit.
Selon un nouveau décompte du gouvernement du Hamas palestinien, 11 180 Palestiniens ont été tués et 28 200 blessés lors des bombardements israéliens dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Il convient de noter que ces chiffres n’ont pas encore pu être corroborés par des sources indépendantes sur le terrain.
Il est primordial de vérifier la fiabilité des sources citées dans cet article afin de garantir une information précise et vérifiée.