Le compteur passe à 22.
Quelques minutes à peine après le rejet d’une motion de censure et l’adoption de la partie « recettes » du projet de budget 2024, Elisabeth Borne a de nouveau fait appel à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le projet de budget 2024 sans vote, lors d’une nouvelle lecture à l’Assemblée, samedi 16 décembre.
La décision de la Première ministre suscite de vives réactions de l’opposition. La France insoumise a vivement critiqué cette utilisation récurrente de l’article 49.3, dénonçant une « déni de démocratie ». La motion de censure déposée par LFI n’a recueilli que 75 voix sur les 289 nécessaires pour faire tomber le gouvernement, mais le parti a déjà annoncé qu’une nouvelle motion serait déposée.
L’argument avancé par Elisabeth Borne pour justifier ce nouveau recours à l’article 49.3 est la nécessité de ne pas se passer d’un budget. Cependant, certaines voix s’élèvent pour critiquer cette pratique, arguant qu’elle porte atteinte au débat démocratique et à la représentativité des citoyens.
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En conclusion, l’utilisation fréquente de l’article 49.3 par le gouvernement suscite des critiques de l’opposition et soulève des questions sur la démocratie et la représentativité. Il est essentiel de suivre de près l’évolution de cette situation politique et de rester informé des débats entourant cette pratique controversée.