La situation humanitaire à Gaza risque de se détériorer davantage, selon le responsable de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans l’enclave. Lundi 13 novembre, il a averti que les « opérations humanitaires cesseront dans les 48 heures » si aucun carburant n’est autorisé à entrer à Gaza. Le territoire est assiégé par Israël et est le théâtre de combats entre le Hamas et Israël. Les sous-traitants principaux de l’Unrwa, qui acheminent de l’eau par camion, sont à court de carburant et cela privera 200 000 personnes d’eau potable. L’Unrwa est confrontée à une impasse, car aucune négociation n’a abouti pour que l’oléoduc égyptien puisse remplir les réservoirs de Gaza. Aucun carburant n’est entré dans la région depuis le 7 octobre, selon l’Unrwa et le Cogat, l’organisme israélien qui supervise les activités civiles dans les Territoires palestiniens, confirme cette information.
La situation est alarmante, car sans carburant, il n’y aura plus de stations d’épuration fonctionnelles et les hôpitaux seront à court de ressources, mettant en danger la santé des habitants de Gaza. Plus de la moitié des 2,4 millions de Palestiniens de la région sont déplacés et dépendent entièrement de l’aide humanitaire pour leur survie.
Cependant, il convient de noter que les sources d’information citées dans cet article sont le patron de l’Unrwa et le Cogat, qui sont des acteurs clés dans cette crise. Par conséquent, ces sources peuvent être considérées comme fiables pour fournir des informations sur la situation humanitaire à Gaza.
Il est important de souligner que la situation actuelle à Gaza est complexe et les solutions sont difficiles à trouver. Il est essentiel que la communauté internationale s’engage à trouver une issue à cette crise humanitaire et à garantir la sécurité et le bien-être de la population de Gaza. La situation à Gaza nécessite une attention urgente pour éviter une détérioration encore plus grave de la situation humanitaire.