Début décembre, le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, s’est fixé une échéance pour annoncer des décisions importantes concernant le système éducatif français. Lors d’un atelier sur l’école au congrès de l’Association des maires de France, il a évoqué la question du redoublement qui est considéré comme un tabou. Le ministre cherche également à améliorer le niveau général des élèves, en particulier au collège, où sa proposition de mettre en place des « groupes de niveau » en mathématiques et en français suscite des débats.
En plus de cela, Gabriel Attal a souligné son intention de pouvoir labelliser des manuels scolaires dont le contenu et la méthode ont fait la preuve de leur efficacité. Cette initiative vise à assurer que les manuels utilisés dans les écoles soient de qualité et contribuent à l’apprentissage des élèves. Une évaluation rigoureuse des sources sera nécessaire pour garantir la fiabilité des manuels scolaires qui recevront le label du ministère de l’Éducation nationale.
Le ministre a également annoncé qu’en janvier, une réforme majeure de la formation des enseignants sera dévoilée. L’objectif est de permettre le pré-recrutement de candidats ayant le niveau du baccalauréat et désireux de devenir professeurs. Cette réforme comprendra également un « concours au niveau bac+3 » suivi d’une formation progressive sur deux ans pour intégrer progressivement les nouveaux enseignants dans le métier. Cette mesure vise à résoudre le problème récurrent du manque d’attractivité du métier d’enseignant et à combler les nombreux postes vacants chaque année faute de candidats qualifiés.
Les annonces de Gabriel Attal sont attendues avec impatience par les acteurs du système éducatif et la mise en œuvre de ces réformes pourrait avoir un impact significatif sur la qualité de l’éducation en France. Il sera important de considérer la fiabilité et la pertinence des sources citées par le ministre lors de ces annonces afin de mieux évaluer les propositions et leurs implications sur le système éducatif français.