Frappes aériennes israéliennes sur une école à Gaza : Trois morts et de nombreux blessés
Au moins trois personnes ont perdu la vie dans une frappe aérienne israélienne sur une école qui servait d’abri à des personnes déplacées dans la bande de Gaza, a indiqué la défense civile le samedi 7 septembre. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile, trois personnes ont été tuées et plus de 20 autres blessées après qu’un avion de guerre israélien a tiré deux missiles sur une salle de prière et une classe de l’école Amr Ibn al-Aas, où des déplacés s’étaient réfugiés dans le quartier de Cheikh Radwan, dans le nord de Gaza-ville.
Cette tragédie a suscité des réactions vives, avec des images montrant une foule se rassemblant devant le bâtiment touché par la frappe. Des secouristes ont été vus tentant d’aider les blessés parmi les décombres. Un résident de Gaza déplacé, Abd Arooq, a témoigné que l’école avait accueilli plus de 2 000 personnes en quête de sécurité. Il a exprimé son désarroi en déclarant : « Nous ne savons pas où aller. Nous sommes dans la rue. Les mosquées, les écoles et même les maisons où nous vivons ne sont pas sûres. »
L’armée israélienne justifie l’attaque en visant un centre de commandement du Hamas palestinien
En réponse à cet événement, l’armée israélienne a affirmé avoir ciblé un centre de commandement du Hamas palestinien. Elle a déclaré avoir visé « des terroristes qui opéraient à l’intérieur d’un centre de commandement et de contrôle du Hamas (…) situé dans un complexe qui servait auparavant d’école. » Cette justification a été contrebalancée par les pertes civiles importantes enregistrées lors de l’attaque.
Au fil des mois, les forces israéliennes ont mené des frappes sur plusieurs écoles utilisées comme refuges par des Palestiniens déplacés, principalement à Gaza. Ces actions militaires ont souvent été justifiées par Israël en affirmant qu’elles visaient des militants du Hamas. Toutefois, les conséquences tragiques pour les civils soulèvent des préoccupations quant à la proportionnalité et à l’impact humanitaire de telles opérations.
Chaque conflit armé soulève des questions cruciales sur la protection des civils, en particulier des plus vulnérables tels que les personnes déplacées. Il est essentiel que l’action militaire soit menée conformément au droit humanitaire international pour éviter des pertes civiles et préserver la vie humaine en toutes circonstances.