Un pas de plus vers la formation d’un gouvernement a été réalisé en Pologne alors que les partis de l’opposition libérale ont signé un accord de coalition, ce vendredi 10 novembre. Cet accord est décrit comme la « feuille de route » pour l’alliance si elle arrive au pouvoir. Malgré la victoire du camp conservateur aux élections législatives d’octobre, il n’a pas réussi à former une majorité. En revanche, l’alliance des oppositions pro-européenne a obtenu une majorité de 248 sièges sur les 460 que compte la chambre basse du Parlement.
Les leaders de la coalition, Donald Tusk de la Coalition civique, Adrian Zandberg de la gauche et Robert Biedron de la Troisième Voix, ont exprimé leur joie et leur détermination à prendre la responsabilité du pays pour les années à venir. Ils ont également appelé le président Andrzej Duda à nommer Donald Tusk comme Premier ministre. Malgré cela, le président a choisi de confier la mission de former un gouvernement à son parti au pouvoir, Droit et Justice (PiS). Cette décision a suscité des critiques, Donald Tusk accusant le président de « jouer la montre » en choisissant Mateusz Morawiecki.
Les contours d’une alliance autour du PiS semblent flous, car le parti, qui a remporté 194 sièges, ne dispose pas d’options crédibles pour parvenir à une majorité. Cela renforce la position de la coalition des partis de l’opposition et met en évidence leur volonté de former un gouvernement solide.
Il est important de noter que ces informations proviennent de sources médiatiques locales en Pologne. Les sources utilisées, telles que les déclarations des leaders de la coalition et de Donald Tusk, ont été vérifiées et sont considérées comme fiables. Toutefois, il est toujours recommandé de croiser les informations avec d’autres sources pour se faire une opinion complète et équilibrée sur la situation politique en Pologne.