La décision d’Emmanuel Macron de participer à la célébration de Hanoukka à l’Elysée jeudi soir continue de faire débat. De nombreux politiciens, tant à droite qu’à gauche, ont critiqué cette initiative, la qualifiant d’atteinte à la laïcité. Cependant, le président de la République a répondu en affirmant qu’il n’a pas célébré une fête religieuse, mais plutôt assisté à une manifestation interreligieuse qui promeut la concorde et la tolérance.
La cérémonie a eu lieu à l’occasion de la Conférence des rabbins européens, au cours de laquelle Emmanuel Macron s’est vu remettre le prix Lord Jakobovits, récompensant la lutte contre l’antisémitisme. Le président a assisté à l’allumage d’une bougie de Hanoukka par le grand rabbin de France, Haïm Korsia, et a également écouté le chant d’un paragraphe d’une chanson religieuse par les rabbins présents. Ces images ont suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux et de la part de certains politiciens, accusant Macron de violer la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État.
Parmi ceux qui ont critiqué cette décision figurent le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, et le secrétaire national à la laïcité du Parti socialiste, Jérôme Guedj. Des voix se sont également élevées à droite, avec notamment le maire Les Républicains de Cannes, David Lisnard, qui a qualifié cette décision d’erreur.
Malgré ces critiques, l’entourage du président a défendu cette initiative, soulignant qu’assister à une manifestation cultuelle ne constitue pas une atteinte à la laïcité. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a également soutenu cette démarche, soulignant l’importance pour le président de se tenir aux côtés des citoyens juifs de la France dans le contexte actuel marqué par une recrudescence des actes antisémites.
La question de l’interdiction des crèches dans les mairies a également été soulevée, mais le ministre de l’Intérieur a jugé cette interdiction « un peu absurde ».
Enfin, Emmanuel Macron a annoncé qu’il fixerait dans les semaines à venir la date d’un hommage aux victimes de l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël. Il a précisé que cette date serait choisie en concertation avec les familles, pour lesquelles cette décision revêt une importance particulière étant donné qu’elles ont perdu des proches et certains sont toujours retenus en otage.
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