Dans des propos tenus en marge des commémorations du 105e anniversaire de l’armistice de 1918, le président français Emmanuel Macron a affirmé qu’il serait « par le cœur et par la pensée » à la marche contre l’antisémitisme prévue le dimanche suivant. Il a souligné que son rôle était de bâtir l’unité du pays et de défendre fermement les valeurs, plutôt que de manifester toutes les semaines.
Emmanuel Macron a déposé une gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau, en tant que défenseur du capitaine juif Alfred Dreyfus et « père de la victoire » de la Première Guerre mondiale. Une femme se présentant comme l’arrière-petite-fille d’Alfred Dreyfus a exprimé sa déception quant à l’absence du président dans le cortège de la marche contre l’antisémitisme. Macron a répondu en soulignant que sur cette question, « on ne concédera rien et rien ne le justifie ». Il a également défendu une approche « universaliste » face à l’antisémitisme, notant la confusion entourant la marche et la récupération politique de certains.
Par la suite, Emmanuel Macron a présidé la cérémonie de commémoration de l’armistice de 1918, marquée cette année par le centenaire de la flamme ravivée chaque jour depuis 1923 sous l’Arc de triomphe. Le président a salué la diversité des combattants tombés pour la France, soulignant que l’inconnu représentait toutes les convictions et les horizons. Il a rappelé que l’inconnu représentait la Résistance et une certaine idée de la France, léguant ainsi aux générations futures le devoir de l’unité, du dépassement et de la bravoure.
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