Un formateur de l’école de police d’Oissel, située en Seine-Maritime près de Rouen, a été suspendu à la suite de la diffusion d’une vidéo montrant un simulacre de noyade infligé aux élèves. Cette vidéo, révélée par Le Parisien et BFMTV, montre les élèves accroupis contre un mur avec un tissu noir sur la tête, pendant que de l’eau leur est versée et qu’ils sont forcés de chanter La Marseillaise. La police nationale a déclaré qu’il s’agissait d’une « initiative d’un formateur en école de police » et a rapidement réagi en condamnant fermement ces actes. Une enquête administrative a été ouverte par l’IGPN et le formateur a été suspendu de ses fonctions en attendant les résultats de l’enquête. De plus, le directeur de l’école sera convoqué par le directeur général de la police nationale pour discuter de cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a également réagi à cette affaire en déclarant sur France 2 : « J’ai demandé qu’on suspende en effet ce formateur, de convoquer le directeur de l’école de police d’Oissel. Il sera convoqué d’ici la fin de la semaine, on tirera d’ailleurs les conséquences ». Le ministre a souligné que la police nationale, y compris dans ses écoles, devait respecter les règles et qu’il n’était aucunement tolérable de commettre de tels actes.
Sonia Fibleuil, porte-parole de la police nationale, a également commenté cette affaire sur franceinfo en expliquant que les élèves policiers avaient besoin de s’entraîner au tir dans des conditions de stress, mais elle a précisé que de telles pratiques ne pouvaient en aucun cas être acceptées. Elle a affirmé que la police nationale condamnait fermement les faits montrés dans la vidéo. Les sources citées dans cet article sont Le Parisien, BFMTV, France 2 et franceinfo. Ces médias sont bien connus et ont une bonne réputation en matière de journalisme. Cependant, il est toujours important de vérifier l’exactitude des informations présentées dans ces médias avant de les considérer comme fiables.