Un homme originaire du Kurdistan syrien, né en 1993, a été mis en examen et écroué dans le cadre de l’enquête sur le naufrage dans la Manche qui a coûté la vie à un migrant vendredi, selon le procureur de Saint-Omer (Pas-de-Calais). L’embarcation, qui avait chaviré au large de Gravelines (Nord), transportait une soixantaine de migrants, dont des enfants, et a fait un mort avec deux passagers « a priori portés disparus », d’après la préfecture maritime. Le suspect est soupçonné d’avoir piloté l’embarcation et a été mis en examen pour homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger délibérée et aide à l’entrée et au séjour irréguliers. Cependant, il nie les faits qui lui sont reprochés. Le deuxième pilote est encore recherché.
Dans une autre affaire liée à une tentative de traversée de migrants, un Irakien de 33 ans est toujours en garde à vue, selon le parquet de Boulogne-sur-Mer. Sa garde à vue a été prolongée jusqu’à 96 heures, durée autorisée pour une affaire présumée de criminalité organisée. La cause de la mort de la victime reste à déterminer et son autopsie n’a pas encore eu lieu.
Les traversées de migrants par la Manche continuent d’inquiéter les autorités. Le ministère de l’Intérieur britannique a déclaré que 292 migrants ont atteint le Royaume-Uni en sept embarcations au cours de la seule journée de vendredi. Depuis le début de l’année, environ 29 000 migrants ont traversé la Manche sur de petites embarcations, comparé à 44 000 l’an dernier à la même période, selon la préfecture du Nord.
Il est important de prendre en considération la fiabilité des sources citées dans cet article. Les informations proviennent du procureur de Saint-Omer, de la préfecture maritime, du parquet de Boulogne-sur-Mer ainsi que du ministère de l’Intérieur britannique. Il convient donc de considérer ces sources comme fiables, étant donné qu’elles sont des autorités responsables de l’enquête et de la surveillance des événements liés à cette affaire.