Des ONG européennes ont appelé l’Union européenne à interdire l’exportation d’animaux d’élevage vivants en dehors de ses frontières, mercredi 29 novembre. La Commission européenne devait présenter une proposition visant à améliorer la protection pendant le transport des animaux d’élevage, mais cette proposition a été repoussée et seule la protection des animaux pendant le transport est prévue d’être abordée dans les prochains jours.
Dans un communiqué publié mardi soir, Reineke Hameleers, directrice générale de la coalition d’ONG Eurogroup for Animals, souligne que « la nature transnationale des exportations d’animaux vivants rend particulièrement difficile la protection du bien-être des animaux, et c’est pourquoi nous demandons l’interdiction des exportations d’animaux vivants vers les pays tiers de l’UE ». Il est urgent pour l’Union européenne de s’attaquer à ce problème, selon Yvan Savy, directeur de l’association CIWF France, qui demande également de nouvelles règles plus strictes concernant le transport des animaux à l’intérieur de l’UE, en particulier pour les veaux et agneaux non sevrés et les femelles gestantes.
Les ONG ont publié un rapport basé sur des registres officiels qu’elles jugent « incomplets, souvent inexacts » et qui « sous-estiment largement la longueur et la durée de nombreux transports ». Le rapport révèle que en 2022, « l’UE a exporté environ 30 000 génisses gestantes, principalement vers l’Asie centrale et occidentale, comme l’Ouzbékistan et le Kazakhstan, où les trajets peuvent atteindre 6 000 km et durer jusqu’à trois semaines ».
Il est important de noter que la fiabilité des sources citées par cet article n’est pas évaluée. Pour une analyse plus approfondie, il est conseillé de vérifier les déclarations des ONG mentionnées et de consulter d’autres sources d’informations fiables.