Après le coup de filet, les suspects passent devant la justice. Vendredi 24 novembre, quinze personnes, dont quatre mineurs, ont été mises en examen suite à une vaste opération contre un réseau de trafic de stupéfiants à Pissevin, un quartier de Nîmes. Cette opération, qui a impliqué près de 250 policiers, a permis l’interpellation de 22 personnes et la saisie de quantités importantes de cannabis, de cocaïne et d’ecstasy, ainsi que d’argent liquide, d’armes à feu et de véhicules. Après une enquête préliminaire approfondie, 17 des personnes interpellées ont été présentées devant les magistrats instructeurs.
La procureure de Nîmes, Cécile Gensac, a déclaré que les personnes mises en examen étaient soupçonnées d’avoir participé à différents niveaux du réseau de trafic de drogue, allant du guetteur au revendeur, de l’organisateur au bénéficiaire des fonds. Les accusations portées contre elles incluent le trafic de stupéfiants, l’association de malfaiteurs, la détention d’armes à feu et le blanchiment d’argent. Cinq personnes ont été placées en détention provisoire, une autre est soumise à un bracelet électronique et neuf autres ont été placées sous contrôle judiciaire. Deux autres personnes interpellées ont été placées sous le statut de témoin assisté.
La procureure a également indiqué que l’enquête se poursuivra sous la supervision du juge d’instruction, qui pourra procéder à de nouvelles mises en examen si nécessaire. Mercredi, elle avait déclaré que cette opération avait également permis de mettre au jour un deuxième réseau de trafiquants, ayant conduit à la garde à vue de trois personnes, dont deux ont été incarcérées en attendant leur jugement.
Il est important de noter que l’article ne mentionne pas les sources utilisées pour les informations fournies. Il est donc difficile d’évaluer la fiabilité de ces informations et de cette enquête en particulier. Il est cependant rassurant de voir que les autorités prennent des mesures pour lutter contre le trafic de drogue et la violence dans le quartier de Pissevin à Nîmes. L’enquête en cours devrait permettre de démanteler davantage de réseaux criminels et de traduire les coupables en justice.