Les dirigeants de pays arabes et musulmans ont appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à adopter une résolution ferme pour mettre fin à l’agression israélienne dans la bande de Gaza. Lors du sommet conjoint de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui s’est tenu à Ryad, ils ont exprimé leur préoccupation face aux actions « barbares » des forces israéliennes à Gaza, qui ont entrainé la mort de civils et la destruction de la région.
La déclaration finale du sommet condamne fermement l’agression israélienne à Gaza et souligne que l’abstention de la communauté internationale à agir encourage Israël à poursuivre ses actes brutaux. Les dirigeants ont toutefois omis de proposer des mesures économiques et politiques punitives à l’encontre d’Israël.
Les résultats du sommet ont également mis en évidence les divisions régionales quant à la manière de réagir au conflit. Certaines nations ont exprimé leurs craintes quant à une escalade de la violence dans la région.
Le communiqué final du sommet rejette les arguments d’Israël selon lesquels ses actions relèvent de la légitime défense. Il rejette également toute solution politique qui maintiendrait la bande de Gaza séparée de la Cisjordanie occupée par Israël.
Le prince héritier Mohammed ben Salmane d’Arabie saoudite a déclaré que son pays tenait les autorités israéliennes pour responsables des crimes commis contre le peuple palestinien. Il a affirmé que la fin de l’occupation, du siège et de la colonisation étaient les seules voies pour garantir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région.
La visite du président iranien Ebrahim Raïssi en Arabie saoudite, marquant un rapprochement entre les deux pays, a également été notable. Raïssi a demandé aux pays islamiques de qualifier l’armée israélienne d’organisation terroriste.
En ce qui concerne la fiabilité des sources citées, il est important de noter que l’article ne mentionne pas spécifiquement les sources utilisées pour rapporter les déclarations des dirigeants lors du sommet. Pour évaluer la fiabilité des informations, il serait nécessaire de consulter d’autres sources d’information et de vérifier les déclarations directement auprès des dirigeants ou de leurs représentants officiels.