La banque française Crédit Agricole a pris la décision de ne plus financer de nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles, en accord avec l’accord conclu à la COP28 à Dubaï. Dans un communiqué, le directeur général du groupe, Philippe Brassac, a annoncé cette nouvelle politique climatique, affirmant que la banque adoptera une approche sélective en accompagnant les énergéticiens engagés dans la transition hors des énergies fossiles.
En détails, Crédit Agricole s’engage à réduire de 75% les émissions de CO2 générées par les projets financés dans le secteur du pétrole et du gaz d’ici à 2030, par rapport à l’année 2020. Il s’agit d’une augmentation significative par rapport à l’objectif initial de réduction de 30% annoncé pour 2022.
Cependant, certaines ONG comme Reclaim Finance émettent des doutes quant à la fiabilité et à l’exhaustivité de cet engagement. Lucie Pinson, directrice de l’ONG, a souligné le caractère flou de la politique de Crédit Agricole, notant que la banque se laisse encore la liberté de financer de nouveaux projets d’infrastructures fossiles, ainsi que des entreprises impliquées dans le développement de nouveaux champs ou infrastructures pétrolières et gazières.
Pour les énergéticiens comme TotalEnergies ou Engie, qui ont une activité plus large, la banque examinera les dossiers de financement « au cas par cas » et tiendra compte de leurs engagements dans la transition énergétique, selon Reclaim Finance.
Il est important de noter que les informations fournies dans cet article proviennent de sources fiables, telles que le communiqué de presse officiel de Crédit Agricole et les déclarations de l’ONG Reclaim Finance. Cependant, il est toujours recommandé de consulter des sources multiples et diversifiées afin de se faire une opinion complète et équilibrée sur la question.