Le président brésilien, Lula, a annoncé la création d’un fonds destiné à préserver les forêts tropicales dans environ 80 pays lors de la COP28, qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre. Cette proposition a été dévoilée par la ministre brésilienne de l’Environnement, Marina Silva, lors d’un séminaire sur l’évaluation et l’amélioration des dépenses publiques à Brasilia.
L’idée est de mettre en place un mécanisme de paiement par forêt sur pied, par hectare, afin d’aider à protéger les forêts tropicales présentes sur le territoire des 80 pays concernés. Cette initiative fait suite à une proposition présentée par le gouvernement brésilien aux membres de l’Organisation du traité de coopération amazonienne, un bloc socio-environnemental comprenant huit pays où se trouve la plus grande forêt tropicale du monde.
Par ailleurs, lors d’une conférence de presse distincte, Roberto Perosa, secrétaire en charge du commerce et des relations internationales au sein du ministère de l’Agriculture, a annoncé que le Brésil présenterait à la COP28 un plan visant à augmenter la surface agricole du pays sans déforestation en convertissant des terres de pâturage. Le gouvernement brésilien a l’intention d’investir 120 milliards de dollars sur une période de dix ans pour étendre les zones de culture du pays, passant ainsi de 65 à 105 millions d’hectares, tout en évitant la déforestation.
Il est important de noter que les informations fournies dans cet article sont basées sur les déclarations de responsables gouvernementaux brésiliens et d’une ministre de l’Environnement. Comme il s’agit de sources officielles, elles sont généralement considérées comme fiables. Cependant, il serait judicieux de consulter d’autres sources et de vérifier les données pour obtenir une image plus complète de la situation.
Dans l’ensemble, ces initiatives présentées par le Brésil à la COP28 montrent la volonté de ce pays de jouer un rôle actif dans la préservation des forêts tropicales et dans la lutte contre la déforestation. Si elles sont mises en œuvre avec succès, elles pourraient contribuer à atténuer les effets de la déforestation et à promouvoir la durabilité environnementale dans les pays concernés.