La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a vivement réagi aux récentes déclarations de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) demandant à ses membres de rejeter un accord visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles lors de la COP28 à Dubaï. La ministre a exprimé sa stupéfaction et sa colère face à ces déclarations, rappelant que les énergies fossiles sont responsables de plus de 75% des émissions de CO2 et soulignant la nécessité de s’en détourner pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Selon la ministre, la position de l’OPEP met en danger les pays les plus vulnérables et les populations les plus pauvres, qui sont les premières victimes de cette situation. Elle a également appelé la présidence de la COP à ne pas se laisser influencer par ces déclarations et à défendre un accord qui affirme clairement l’objectif de sortir des énergies fossiles.
Dans une lettre datée de mercredi, dont l’AFP a pris connaissance vendredi, le secrétaire général de l’OPEP, Haitham al-Ghais, exhorte les membres de l’organisation et leurs délégations à la COP28 à « rejeter de manière proactive tout texte ou formulation qui cible l’énergie, c’est-à-dire les combustibles fossiles, plutôt que les émissions de gaz à effet de serre ».
Cette lettre est adressée aux 13 membres de l’OPEP, dont l’Irak, l’Iran et les Emirats arabes unis, qui président cette année la conférence climatique des Nations unies, ainsi qu’à l’Arabie saoudite, en première ligne pour s’opposer à la sortie des énergies fossiles. Elle est également envoyée aux dix pays associés, tels que le Mexique, l’Azerbaïdjan, la Russie et la Malaisie, tous présents à Dubaï.
La conférence sur le climat pourrait aborder pour la première fois le rôle des énergies fossiles dans son accord final et engager ses participants à s’en libérer, alors que la consommation de pétrole, de charbon et de gaz est en grande partie responsable du réchauffement climatique.
Il est important d’évaluer la fiabilité des sources citées dans cet article avant de tirer des conclusions. L’AFP est une agence de presse reconnue et réputée pour son professionnalisme et son objectivité. Cependant, il est toujours préférable de consulter plusieurs sources pour obtenir une image complète et équilibrée de la situation.
En résumé, la ministre de la Transition énergétique réagit avec indignation aux déclarations de l’OPEP demandant aux pays membres de rejeter un accord visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles lors de la COP28. Elle souligne l’importance de sortir des énergies fossiles pour lutter contre le réchauffement climatique et protéger les populations les plus vulnérables. Il est essentiel d’évaluer la fiabilité des sources citées pour obtenir une compréhension précise de la situation.