Israël a intensifié ses bombardements sur la bande de Gaza le samedi 9 décembre, suite au veto des États-Unis à une résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu face à la situation humanitaire « cauchemardesque » dans le territoire palestinien. Des affrontements violents ont également eu lieu entre l’armée israélienne et les combattants du mouvement islamiste Hamas, notamment dans les villes de Gaza, Jabaliya et Khan Younès. Voici les faits saillants de cette journée.
Le blocage par les États-Unis de la résolution du Conseil de sécurité appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » a suscité la condamnation de plusieurs pays, ONG et du Hamas. Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a déclaré que les États-Unis étaient « responsables de l’effusion de sang » à Gaza. L’Iran a averti de « la possibilité » d' »une explosion incontrôlable » au Moyen-Orient, tandis que le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié le Conseil de sécurité de l’ONU de « Conseil de protection d’Israël ».
Des habitants du quartier de Rafah à Gaza, où des immeubles ont été détruits par une frappe israélienne, ont exprimé leur colère. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, estime quant à lui qu’un cessez-le-feu « empêcherait l’effondrement de l’organisation terroriste Hamas ». Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a salué la position des États-Unis au Conseil de sécurité de l’ONU et a averti que le conflit se poursuivrait.
Le chef de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, a déclaré que l’offensive israélienne avait entraîné la mort de nombreux terroristes et que leur réseau était en train de s’effondrer. Selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 17 700 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Ce bilan n’a pas pu être vérifié de manière indépendante.
Les proches d’un otage israélien de 25 ans ont confirmé sa mort après que le Hamas ait annoncé qu’un otage avait été tué lors d’une tentative de libération par l’armée. Environ 240 personnes ont été prises en otage et emmenées à Gaza, où 137 sont toujours retenues, selon les autorités israéliennes. Les commandos du Hamas ont perpétré une attaque sans précédent le 7 octobre, faisant 1 200 morts, principalement des civils, selon les autorités israéliennes. Ce bilan n’a pas non plus été confirmé de manière indépendante.
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