Les États-Unis ont récemment annoncé qu’ils étaient prêts à continuer à fournir des armes à Israël, tout en appelant à l’acheminement d’une aide humanitaire supplémentaire à Gaza. Cette déclaration a été faite par le chef du Pentagone, Lloyd Austin, lors de sa visite en Israël le lundi 18 décembre. Il a affirmé que les États-Unis continueraient à fournir à Israël l’équipement dont il a besoin, y compris des munitions critiques, des véhicules tactiques et des systèmes de défense aérienne.
Cependant, les États-Unis ne souhaitent pas imposer un calendrier à Israël pour la cessation des hostilités, malgré une pression internationale croissante en raison des pertes civiles importantes à Gaza. Dans le même temps, la France a annoncé qu’elle livrerait 700 tonnes d’aide supplémentaire à la population palestinienne de Gaza, dont la moitié sera envoyée dès mercredi par bateau.
Des dizaines de camions chargés d’aide humanitaire ont également été autorisés à entrer dans la bande de Gaza par le point de passage de Kerem Shalom, à la demande des États-Unis. L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Ocha) a salué cette avancée, mais a souligné que les conditions nécessaires pour mener des opérations humanitaires adéquates n’étaient toujours pas remplies.
Sur le plan militaire, de nouvelles frappes israéliennes ont été signalées, causant la mort de dizaines de Palestiniens, selon le Hamas. Deux soldats israéliens ont également été tués, portant le bilan des militaires tués depuis le début du conflit à 128. Ces événements ont conduit l’organisation Human Rights Watch à accuser Israël d’utiliser la famine des civils comme moyen de guerre, ce qui constituerait un crime de guerre. Le gouvernement israélien a réagi en qualifiant HRW d’organisation antisémite et anti-israélienne.
En parallèle des tensions sur le terrain, la ministre des Affaires étrangères française, Catherine Colonna, a dénoncé les violences commises par les colons israéliens extrémistes contre les Palestiniens lors de sa visite en Cisjordanie. La France souhaite que l’Union européenne sanctionne ces colons extrémistes.
Du côté diplomatique, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait se prononcer mardi sur un nouveau texte appelant à une cessation urgente et durable des hostilités à Gaza. En parallèle, des discussions se poursuivent pour la mise en œuvre d’une nouvelle trêve. Il convient de rappeler qu’une pause de sept jours en novembre avait permis la libération de 105 otages à Gaza.
Enfin, la branche armée de l’organisation terroriste a diffusé une vidéo lundi montrant trois Israéliens âgés, en vie, parmi les otages qu’elle détient dans la bande de Gaza depuis l’attaque du 7 octobre.
Il est important de rappeler que cette synthèse est basée sur des informations fournies par des sources variées et qu’il est toujours recommandé de vérifier la fiabilité des sources citées avant de tirer des conclusions définitives.