Un verdict sans appel: réclusion à perpétuité pour le meurtrier de Stéphanie Di Vincenzo
Après quatre jours de procès intense à la cour d’assises de la Moselle, le verdict est tombé : Liridon Berisa a été reconnu coupable du meurtre de sa conjointe, Stéphanie Di Vincenzo, en mai 2021 à Hayange. Le jeune homme de 26 ans a été condamné à la peine maximale encourue : la réclusion à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans. Cette affaire, marquée par un féminicide brutal, avait suscité l’émoi et soulevé de nombreuses questions sur les potentielles défaillances du système.
Après un procès tumultueux, marqué par les interventions répétées de l’accusé, le verdict a été rendu sous haute tension. Liridon Berisa s’est montré insultant, provocant et menaçant envers la famille de la victime à l’annonce de sa condamnation. Ces agissements ont renforcé l’émotion déjà intense autour de ce terrible drame qui a coûté la vie à Stéphanie Di Vincenzo, laissant leur petite fille de 3 ans sans mère.
Une succession de failles dans le système judiciaire a été révélée au cours de l’enquête. En effet, les forces de l’ordre étaient intervenues à plusieurs reprises au domicile du couple avant le drame, sans pouvoir empêcher le pire. Une plainte déposée par la victime quelques mois plus tôt n’avait pas été transmise au parquet, laissant ainsi le drame se profiler sans intervention préventive. De plus, le bracelet électronique de Liridon Berisa, arraché la veille des faits, n’avait pas déclenché l’alarme, soulevant des questions sur l’efficacité de ce dispositif de surveillance.
Des défaillances préoccupantes dans le suivi de cette affaire
La nuit du meurtre, Stéphanie Di Vincenzo avait tenté de fuir la violence en se rendant au commissariat situé à proximité du domicile conjugal. Malheureusement, le bâtiment était fermé, laissant la jeune femme vulnérable face à son agresseur. Liridon Berisa l’avait alors rattrapée dans la rue pour l’attaquer mortellement avant de prendre la fuite, laissant derrière lui un acte abominable.
Suite à ces événements tragiques, une mission d’inspection a été dépêchée pour évaluer les potentielles défaillances dans le suivi de ce dossier. Malgré les multiples éléments pointant vers des dysfonctionnements du système de protection, l’inspection n’a relevé aucun manquement professionnel dans les décisions prises. Cette conclusion a soulevé des interrogations quant à l’efficacité des mécanismes de prévention des violences conjugales et des potentielles améliorations à envisager pour éviter de tels drames à l’avenir.
La condamnation de Liridon Berisa à la réclusion à perpétuité marque la fin d’un chapitre douloureux pour la famille de Stéphanie Di Vincenzo et pour la société dans son ensemble. Cette affaire révèle la nécessité d