Cinq corps ont été retrouvés lundi 4 décembre au milieu des débris d’un appareil Osprey de l’armée américaine, qui s’était abîmé en mer le 29 novembre avec huit personnes à son bord au large de la côte sud-ouest du Japon, a annoncé l’armée de l’air américaine. Cette découverte a été réalisée non loin de l’île de Yakushima par des équipes japonaises et américaines, à l’aide de navires et de plongeurs. Ces équipes « ont pu localiser ces restes [humains] avec le principal fuselage de l’épave de l’avion », a déclaré l’US Air Force dans un communiqué.
Jusqu’à présent, l’identité des cinq victimes n’a pas été communiquée. Cependant, lors du crash, un premier corps avait été retrouvé et identifié comme étant celui du sergent Jacob Galliher, âgé de 24 ans. Les recherches se poursuivent sans relâche depuis ce crash, survenu lors d’une mission d’entraînement, et dont les causes demeurent inconnues.
Dans une déclaration donnée à la chaîne de télévision japonaise NHK, une pêcheuse a rapporté avoir vu l’appareil s’écraser en mer, provoquant une énorme colonne d’eau. Cependant, les circonstances exactes du crash n’ont pas encore été déterminées.
Cet incident relance les débats sur la fiabilité des Osprey, qui ont été impliqués dans de nombreux accidents mortels par le passé. L’appareil en question, un MV-22 Osprey, est un aéronef hybride à décollage et atterrissage vertical, utilisé pour le transport de troupes et d’équipements militaires. Si certains considèrent cet avion comme un atout majeur pour l’armée américaine, d’autres remettent en question sa stabilité et sa sécurité.
Il est important de prendre en compte la fiabilité des sources mentionnées dans cet article. La déclaration de l’armée de l’air américaine est une source officielle et fiable, provenant directement des responsables militaires. La déclaration de la pêcheuse à la chaîne NHK est également une source primaire, mais il convient de la considérer avec prudence, car son témoignage peut être subjectif. Pour une évaluation plus approfondie, il serait nécessaire de consulter d’autres sources et d’attendre les résultats des