Le gouvernement a récemment annoncé que la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) continuerait ses activités en élargissant ses missions. En plus de lutter contre l’inceste, la commission s’occupera désormais des mineurs victimes de prostitution et de pédocriminalité en ligne. Cette décision a été prise lors d’une réunion qui s’est tenue lundi 11 décembre.
Le juge Edouard Durand, qui coprésidait la commission depuis 2021, ne sera plus à sa tête. Il sera remplacé par le fondateur de l’association Colosse aux pieds d’argile, Sébastien Boueilh, et l’experte judiciaire Caroline Rey-Salmon. Cette nouvelle composition de la commission a suscité des réactions mitigées. Les associations œuvrant pour la protection des enfants plaidaient en faveur du maintien de Durand, saluant son indépendance et son franc-parler.
Durand a exprimé sa désapprobation concernant cette décision du gouvernement. Il a souligné l’importance de la reconnaissance publique de la parole des victimes de violences sexuelles dans leur enfance par une instance officielle. Il est préoccupé par le fait que la nouvelle organisation de la commission ne garantisse pas cette reconnaissance. Dans une déclaration à l’AFP, Durand a exprimé ses regrets quant à la fin de sa mission.
Il est essentiel d’évaluer la fiabilité des sources mentionnées dans cet article. Il convient de vérifier si les propos du juge Durand ont été rapportés de manière précise et fidèle. L’AFP est généralement considérée comme une source fiable, mais il est toujours judicieux de croiser les informations avec d’autres sources pour obtenir une vision globale de la situation.
En résumé, la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) poursuivra son travail en élargissant ses missions pour inclure les mineurs victimes de prostitution et de pédocriminalité en ligne. Le juge Edouard Durand, qui coprésidait la commission, ne sera plus à sa tête, ce qui a suscité des réactions mitigées, certaines associations plaidant pour son maintien. Durand lui-même a exprimé son mécontentement et a fait part de ses inquiétudes quant à la reconnaissance des victimes de violences sexuelles. Il est important de vérifier la fiabilité des sources pour obtenir une vision objective de la situation.