L’ARS d’Ile-de-France maintient sa recommandation de ne pas consommer les œufs des poulaillers domestiques en raison d’une contamination par des polluants organiques persistants, mais cette recommandation est désormais limitée aux 400 communes de l’agglomération parisienne. L’étude définitive de l’ARS confirme une contamination générale des sols et des œufs de poules d’élevages domestiques à Paris et dans les départements de la petite couronne par des polluants organiques persistants tels que les dioxines, les furanes, les polychlorobiphényles et les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), selon un communiqué de l’agence.
La consommation régulière et prolongée d’œufs provenant de poulaillers domestiques expose à une surexposition aux polluants, ce qui augmente les risques de problèmes de santé, notamment en raison de leur potentiel effet perturbateur endocrinien. Ces substances peuvent causer des maladies chroniques et affecter le développement des fonctions reproductives et immunitaires.
L’ARS Ile-de-France a mené une étude régionale sur les teneurs en polluants organiques persistants dans les œufs provenant de 25 poulaillers domestiques d’Ile-de-France, suite à une alerte concernant la concentration de dioxines dans des œufs non-commercialisés provenant de poulaillers situés près de l’incinérateur de déchets d’Ivry-sur-Seine. Cette étude a conduit à la recommandation en avril de ne pas consommer les œufs des poulaillers domestiques de toute la région Ile-de-France.
Cependant, cette recommandation est désormais restreinte aux œufs pondus dans l’agglomération parisienne, qui comprend 410 communes, dont Paris, l’ensemble des communes de Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne, certaines communes de Seine-et-Marne, des Yvelines, d’Essonne et du Val-d’Oise, selon le communiqué de l’ARS.
Bien que les enfants, les femmes enceintes et les femmes allaitantes soient particulièrement exposés, la recommandation concerne l’ensemble de la population des 410 communes concernées. Il est noté que la consommation d’œufs provenant de poulaillers domestiques moins d’une fois par semaine est envisageable, mais fortement déconseillée pour ces trois catégories de population.
Il est important de noter que cet article se base sur les informations fournies par l’ARS Ile-de-France. En tant que lecteurs, il est recommandé de vérifier la fiabilité des sources citées et d’obtenir des informations supplémentaires auprès d’autres sources officielles avant de prendre des décisions concernant leur consommation alimentaire.