Au moins quatre personnes ont été tuées et une cinquantaine d’autres blessées lors d’un attentat à la bombe lors d’une messe catholique à Marawi, dans le sud des Philippines, le dimanche 3 décembre. L’attaque s’est produite dans le gymnase de l’université d’Etat de Mindanao, la plus grande ville musulmane du pays. Les autorités ont rapidement condamné cet acte de violence, tandis que l’université s’est déclarée solidaire de sa communauté chrétienne et des victimes.
Le président philippin Ferdinand Marcos Jr. a fermement condamné ces actes insensés et particulièrement odieux dans un communiqué. Il a pointé du doigt « des terroristes étrangers » sans fournir de preuves. Jusqu’à présent, aucun groupe n’a revendiqué l’attaque, ce qui complique l’identification des responsables.
Le gouvernement philippin étudie la possibilité que cette attaque soit une représaille suite à une opération militaire qui a tué 11 militants islamistes à Mindanao le vendredi précédent. Les attaques contre des bus, des églises catholiques et des marchés sont malheureusement récurrentes dans la région.
En 2014, un pacte de paix a été signé avec le Front moro de libération nationale (FMLN), le plus grand groupe rebelle du pays, dans le but de mettre fin aux troubles dans la région. Toutefois, certains groupes d’insurgés musulmans et rebelles communistes n’ont pas adhéré à cet accord, ce qui entrave la stabilité régionale.
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