Trois personnes ont été tuées et six autres ont été blessées dans une attaque à l’arme à feu contre un arrêt de bus dans l’ouest de Jérusalem, jeudi 30 novembre. Les auteurs de cette attaque ont été identifiés comme étant « deux résidents de Jérusalem-Est » occupée et annexée par Israël, selon la police. Cette attaque survient alors que la trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza a été reconduite in extremis jeudi matin pour un septième jour.
Le Maguen David Adom (Mada), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a confirmé qu’une jeune femme de 24 ans faisait partie des trois personnes tuées dans l’attaque. Selon les déclarations du directeur de la police de Jérusalem, Doron Torgeman, deux terroristes armés ont ouvert le feu sur un arrêt de bus vers 7h40 heure locale. Les deux assaillants ont été rapidement neutralisés par deux soldats qui n’étaient pas en service, ainsi que par un civil qui leur a tiré dessus. Les policiers ont retrouvé des cartouches et de nombreuses munitions lors de la fouille du véhicule utilisé par les assaillants.
Il convient de souligner que mi-novembre, un soldat israélien avait été tué et cinq membres des forces de sécurité israéliennes avaient été blessés lors d’une attaque à un barrage séparant Jérusalem de la Cisjordanie occupée. Cette attaque avait été revendiquée par les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas. Les trois assaillants avaient été abattus.
Il est important de mentionner que cet article se base sur des sources telles que le Maguen David Adom et les déclarations officielles de la police de Jérusalem. Ces sources sont généralement considérées comme fiables, mais il est tout de même essentiel de continuer à vérifier l’information à mesure qu’elle se développe.
Cette attaque tragique souligne la tension persistante entre Israël et les Palestiniens, notamment à Jérusalem, et met en lumière la fragilité de la trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Les attaques terroristes telles que celle-ci sont toujours préoccupantes non seulement pour les victimes directes, mais aussi pour leur impact sur la stabilité régionale et la recherche d’une solution pacifique au conflit israélo-palestinien.