Le jeudi 14 décembre, le siège de la police de la ville de Rask, dans la province du Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran, a été attaqué par plusieurs assaillants. Cette attaque terroriste a été l’une des plus meurtrières, causant la mort d’au moins 11 policiers. Le groupe jihadiste baloutche Jaïsh al-Adl (« Armée de la Justice » en arabe) a revendiqué la responsabilité de cette attaque dans un bref communiqué publié sur sa chaîne Telegram.
Le vice-gouverneur de la province a déclaré à la télévision que lors de cette attaque terroriste, 11 policiers ont été tués et plusieurs autres blessés. Le procureur de Zahedan, la capitale de la région, a également annoncé que sept policiers avaient été blessés, certains d’entre eux étant dans un état critique.
Le vice-ministre de l’Intérieur iranien a précisé que les assaillants n’ont pas réussi à s’échapper de l’autre côté de la frontière et que la région était désormais complètement assiégée par les forces de l’ordre.
Il convient de noter que cette région est le théâtre de conflits récurrents entre les forces de l’ordre et divers groupes tels que les trafiquants de drogue, les rebelles de la minorité baloutche et les groupes sunnites radicaux. En juillet, deux policiers ont également été tués lors d’une attaque revendiquée par le groupe jihadiste Jaïsh al-Adl.
Il est important de souligner que Jaïsh al-Adl est un groupe jihadiste formé en 2012 par d’anciens membres d’une organisation sunnite radicale. Le groupe a qualifié le commissariat ciblé lors de cette attaque d' »un des principaux responsables de la tragédie du vendredi sanglant », faisant allusion à des violences qui ont eu lieu en septembre 2022.
Il est nécessaire de rappeler que cette information est basée sur les déclarations des autorités iraniennes et du groupe jihadiste lui-même. Il est donc important de prendre en compte la fiabilité de ces sources lors de l’évaluation de cette information.