Dans le dernier bastion rebelle de la Syrie, situé dans le nord-ouest du pays, les forces du régime syrien ont procédé à des bombardements, provoquant un massacre, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’OSDH, une ONG basée au Royaume-Uni mais disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, a affirmé que sept civils avaient été tués et six autres blessés dans ces attaques.
Les bombardements ont ciblé des zones résidentielles à Darat Izza, dans la province d’Alep, utilisant des obus d’artillerie et des lances-roquettes. L’OSDH précise que cinq civils, dont une femme, ont été tués dans cette localité, tandis que deux autres civils ont perdu la vie dans la localité d’Abzimou, également dans la province d’Alep. En outre, six personnes ont été blessées lors de ces attaques.
Cette escalade de violence des forces du régime de Bachar al-Assad survient après la mort de cinq soldats syriens, tués plus tôt dans la journée par le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), une ancienne branche locale d’Al-Qaïda. Cette attaque du HTS a été déclenchée en réponse à des bombardements de l’armée syrienne contre des secteurs résidentiels de la ville d’Idleb, qui ont blessé 14 civils selon l’OSDH.
La guerre en Syrie, qui a commencé en 2011 suite à la répression de manifestations antigouvernementales, a déjà causé plus d’un demi-million de morts et a déplacé des millions de personnes. Malgré un cessez-le-feu négocié entre la Russie et la Turquie en mars 2020 pour la région d’Idleb, ce dernier a été violé à plusieurs reprises, entraînant une recrudescence des violences dans la région.
L’OSDH, en tant que source citée dans cet article, est une organisation largement reconnue pour son travail de collecte d’informations sur le conflit en Syrie. Cependant, il est important de prendre en compte que les informations dans les zones de guerre peuvent être difficiles à vérifier de manière indépendante et qu’il est toujours recommandé de consulter différentes sources pour obtenir une vision plus complète des événements.