Les visages des dirigeants du Hamas sont étalés dans le bureau du ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, selon l’agence Reuters. Lors d’un discours le 22 novembre, le chef des opérations de l’armée israélienne dans la bande de Gaza a déclaré que tous les dirigeants du Hamas, y compris ceux qui sont en exil en dehors de la bande de Gaza, sont « en sursis » et « condamnés à mourir ». Après une semaine de trêve, l’armée israélienne concentre désormais ses efforts dans le sud de l’enclave.
Selon l’armée israélienne, son objectif est d’éliminer les responsables du Hamas, dont la plupart se cachent dans la région de Khan Younès. Cependant, certains des leaders du mouvement opèrent depuis l’étranger. Les médias israéliens ont notamment surnommé Mohammed Deif, le chef des brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, « tête de serpent ». Il est considéré comme la cible numéro un d’Israël et est à la tête des brigades al-Qassam depuis plus de vingt ans. Son visage est connu grâce à une photo floue prise lors de son incarcération en Israël en 1989.
Deif, né sous le nom de Mohammad Masri en 1965, est originaire du camp de réfugiés de Khan Younès. Il a été le chef de l’Union étudiante des Frères musulmans et aurait permis au Hamas de lancer des missiles balistiques sur Tel-Aviv. Deif est également soupçonné d’être à l’origine des tunnels de Gaza. Il a survécu à sept tentatives d’assassinat israéliennes, la plus récente remontant à 2021. Il est rarement vu en public mais est considéré comme un symbole et un chef militaire craint par beaucoup.
Yahya Sinwar est également recherché par Israël pour son rôle dans les attaques du 7 octobre. Nommé Abu Ibrahim, il est né en 1962 dans le camp de réfugiés de Khan Younès et a obtenu une licence en langue arabe à l’Université islamique de Gaza. Sinwar est le fondateur du Majd, la police interne du Hamas, qui traque les agents du renseignement israélien. Il a été arrêté par Israël en 1982 pour des « activités islamiques ». Il a été condam