Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé un avertissement poignant à l’approche de la COP28, déclarant que nous sommes pris dans un cycle meurtrier de destruction de notre planète. De retour d’un voyage en Antarctique, où il a pu constater les effets dévastateurs du changement climatique, Guterres a souligné l’importance pour les dirigeants mondiaux de briser ce cycle lors de la conférence qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre.
L’Antarctique, décrit par Guterres comme un « géant endormi réveillé par le chaos climatique », est exposé à une perte accélérée de glace depuis des décennies. Les scientifiques craignent que la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental, qui contient suffisamment d’eau pour élever le niveau des océans de plusieurs mètres, atteigne bientôt un « point de bascule » climatique irréversible.
Les conséquences de la fonte des glaces en Antarctique ne se limitent pas à cette région isolée. Guterres a souligné que nous vivons dans un monde interconnecté, où la perte de glace entraîne une hausse du niveau de la mer, menaçant ainsi les villes et les communautés côtières du monde entier. La fonte des glaces expose également l’atmosphère terrestre à une absorption accrue de chaleur, entraînant davantage de réchauffement, de tempêtes, d’inondations, d’incendies et de sécheresses à travers le globe.
Pour briser ce cycle destructeur, Guterres a insisté sur la nécessité de sortir de « l’ère des énergies fossiles » utilisées pour les activités humaines, principales responsables du réchauffement de la Terre. Il a appelé les dirigeants mondiaux à prendre des mesures concrètes lors de la COP28 pour promouvoir une transition vers des sources d’énergie durable et respectueuses de l’environnement.
Il est important de noter que l’article ne mentionne pas les sources exactes des informations citées par Antonio Guterres. Il est recommandé de consulter des sources fiables supplémentaires pour évaluer la véracité des déclarations faites dans cet article.