Une trentaine d’établissements scolaires ont été contraints à la fermeture en Belgique francophone le lundi 27 novembre en raison de menaces de bombes. Ces menaces étaient accompagnées de demandes de rançon, selon le réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) qui gère ces écoles. Environ 10 000 élèves ont été affectés par ces fermetures dans les écoles, collèges et lycées de Bruxelles et de la province du Brabant wallon, située au sud de la capitale belge.
Julien Nicaise, administrateur général de WBE, a expliqué à la RTBF que plusieurs chefs d’établissement avaient informé le réseau d’avoir reçu un courriel menaçant la veille : « Le courriel évoquait un possible usage d’explosifs si nous ne payions pas une rançon ». Le service public de l’enseignement francophone a justifié la fermeture des établissements en raison d’une « précaution stricte ».
Les parents ont été prévenus par les écoles qu’ils devaient garder leurs enfants à la maison ce lundi. WBE a également précisé sur son site qu’ils étaient en contact avec les autorités compétentes et que la situation était en cours d’évaluation. Certains lieux ont déjà été vérifiés ou sont en cours de vérification.
Ce n’est pas la première fois que de telles menaces sont reçues en Belgique francophone. En novembre, après les vacances de la Toussaint, deux écoles avaient déjà été évacuées à Charleroi et à Dinant, en Wallonie, suite à des alertes à la bombe par courrier électronique. Aucune bombe n’avait été trouvée.
La multiplication de ce type d’alertes ces dernières semaines a été dénoncée par le réseau WBE qui a souligné les difficultés auxquelles elles sont confrontées. En France, près de 800 fausses alertes à la bombe ont été recensées depuis la rentrée de septembre jusqu’à la mi-novembre, selon la secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse. Ces alertes ont augmenté après l’attaque jihadiste qui a coûté la vie à un enseignant le 13 octobre dernier à Arras, dans le Pas-de-Calais. Elles touchent des établissements scolaires, des aéroports et des monuments touristiques.
Concernant la fiabilité des sources, cet article mentionne des déclarations du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE), de Julien Nicaise, administrateur général de WBE, et de la secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse en France. La fiabilité de ces sources peut être considérée comme bonne, car elles sont directement impliquées dans la gestion de l’éducation et de la sécurité dans ces régions. Cependant, il est toujours important de recueillir des informations supplémentaires provenant de différentes sources pour confirmer les faits rapportés.