Le parquet général de Nancy et la mère de Lucas, qui s’est suicidé en janvier dans les Vosges, ont annoncé qu’ils se pourvoiraient en cassation après la relaxe des quatre collégiens accusés d’avoir harcelé l’adolescent. L’avocate de la famille, Catherine Faivre, a déclaré avoir formé un pourvoi sur les dispositions civiles. Une porte-parole du parquet général de la Cour d’appel de Nancy a également annoncé que le parquet général avait formé un pourvoi en cassation.
En première instance, le tribunal avait reconnu, en juin, les quatre mineurs coupables de harcèlement, mais sans retenir le lien de causalité entre ces faits et le suicide de Lucas. La Cour d’appel de Nancy a quant à elle prononcé leur relaxe le 6 novembre. Dans sa décision, elle a souligné le caractère « odieux » des propos tenus par les prévenus entre le 1er septembre 2022 et début octobre 2022, mais a également noté l’absence d’effet démontré de ces propos sur la santé mentale de Lucas et a souligné l’absence de lien de causalité avec son suicide le 7 janvier 2023.
La décision de relaxe a été un choc pour la mère de Lucas, comme l’a déclaré son avocate, Catherine Faivre. Cette dernière a également exprimé sa déception quant au système judiciaire actuel, considérant qu’il ne répondait pas à la réalité vécue par les victimes de harcèlement scolaire et qu’il convenait de les protéger.
Il est important de noter que cet article est basé sur des déclarations de sources officielles, telles que le parquet général de Nancy et l’avocate de la famille de Lucas. Cependant, il serait préférable de consulter d’autres sources pour obtenir une évaluation plus complète de la fiabilité de ces informations.