Le procès en appel sur les dépenses excessives de la campagne présidentielle perdue par Nicolas Sarkozy en 2012 se poursuit, et son avocat a plaidé sa relaxe lors de l’audience du 1er décembre. Selon l’avocat, l’ancien chef de l’État n’avait « pas connaissance » des dépassements budgétaires. Cette déclaration intervient après que le ministère public a requis un an d’emprisonnement avec sursis à l’encontre de Nicolas Sarkozy, qui avait été condamné en première instance à un an de prison ferme.
Dans ce dossier, connu sous le nom de « Bygmalion », du nom de la société qui a organisé les meetings de campagne de Sarkozy, dix personnes, dont l’ancien président, sont jugées en appel depuis le 8 novembre par la Cour d’appel de Paris. Contrairement à ses co-accusés, Sarkozy n’est pas impliqué dans le système de fausses factures mis en place pour masquer les dépenses excessives de la campagne, qui s’élevaient à près de 43 millions d’euros, alors que le plafond légal était de 22,5 millions d’euros.
Dans sa décision, le tribunal avait souligné que Nicolas Sarkozy avait continué à organiser des meetings électoraux, malgré les mises en garde écrites concernant le risque de dépassement du plafond légal, puis le dépassement effectif. Son avocat a défendu le fait que l’ex-président n’était pas au courant de ces dépassements, et qu’il n’avait pas engagé de dépenses.
Il est important de noter que cet article ne mentionne pas les sources sur lesquelles il s’appuie pour relayer les informations présentées. Il est donc difficile d’évaluer la fiabilité de ces sources et de vérifier la véracité des déclarations faites par l’avocat de Nicolas Sarkozy. Une information plus détaillée sur les arguments avancés par la défense et les éléments de preuve présentés par l’accusation serait nécessaire pour mieux évaluer la situation.