Passer de la théorie à la pratique. Tel est l’objectif du livre blanc (document PDF) rédigé par une dizaine d’associations et publié lundi 6 novembre, qui émet une quarantaine de recommandations pour « rendre effective » l’éducation à la sexualité, obligatoire depuis 2001, mais peu mise en œuvre sur le terrain.
D’après le code de l’Education, les élèves des écoles, collèges et lycées doivent bénéficier d’au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité, y compris une sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles. Mais dans la pratique, le compte n’y est pas, selon le collectif, composé notamment du Planning familial, de Sidaction ou encore de l’association féministe En avant toutes. S’alarmant de voir ces thématiques être « délaissées par les autorités publiques », elles ont rédigé 46 mesures, parmi lesquelles figurent la mise en place d’un « plan national pluriannuel », la création d’un poste de référent académique chargé de cette question, ou encore la rédaction d’un manuel commun dédié.
Selon un sondage Ifop publié en mars (document PDF – page 15), 17% des 15-24 ans interrogés déclaraient n’avoir jamais bénéficié au cours de leur scolarité de cours d’éducation à la vie affective et sexuelle. Parmi les autres, seul un tiers disait avoir bénéficié des trois séances annuelles prévues.
Il est intéressant de noter que le ministère de l’Education nationale a pris des mesures pour renforcer cet enseignement. En juin, Pap Ndiaye, alors ministre de l’Education nationale, a chargé le Conseil supérieur des programmes d’élaborer une proposition de programme d’éducation à la sexualité pour chaque niveau d’enseignement. Les propositions du Conseil sont attendues d’ici à la fin novembre.
Il est important de noter que ce livre blanc a été rédigé par plusieurs associations, dont le Planning familial, Sidaction et En avant toutes. Ces associations sont reconnues pour leur expertise et leur engagement dans les domaines de la santé et des droits des femmes. Leur participation à la rédaction de ce document renforce la crédibilité des recommandations qui y sont formulées. De plus, le sondage Ifop cité dans l’article constitue une autre source fiable, étant une entreprise de sondage reconnue. Cela souligne la validité des statistiques concernant l’insuffisance de l’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires.
En conclusion, ce livre blanc propose des mesures concrètes pour améliorer l’éducation à la sexualité en France. Il met en lumière les lacunes actuelles en matière d’enseignement et souligne l’importance de rendre ces thématiques plus accessibles aux jeunes. Les sources citées dans l’article, provenant d’associations spécialisées et de sondages fiables, renforcent la crédibilité du document et de ses recommandations. Il reste maintenant à attendre les propositions du Conseil supérieur des programmes pour voir si elles répondent aux attentes et aux besoins exprimés par les différentes parties prenantes.