Dans une décision très attendue, la Cour d’appel de Nancy a prononcé la relaxe des quatre élèves accusés de « harcèlement ayant entraîné le suicide » du jeune Lucas, un collégien de 13 ans retrouvé mort en janvier dans les Vosges. Cette affaire avait suscité une vive émotion. La Cour a qualifié les propos tenus par les prévenus entre septembre et début octobre 2022 d' »odieux », mais a souligné l’absence d’effet démontré de ces propos sur la santé mentale de Lucas et le manque de lien de causalité avec son suicide, survenu plusieurs semaines plus tard, le 7 janvier 2023. Cette décision de justice a été confirmée par deux avocats de la défense et la Cour a été consultée par l’AFP.
Les proches de Lucas avaient dénoncé des cas de harcèlement, de moqueries et d’insultes à caractère homophobe dont le jeune garçon se disait victime de la part d’autres élèves de son établissement. Lors du procès en première instance en juin, le tribunal avait reconnu les quatre mineurs coupables de harcèlement, cependant il n’avait pas établi de lien de causalité entre ces actes et le suicide de Lucas. Les avocats des prévenus avaient alors décidé de faire appel.
Il convient de souligner qu’il est important de prendre du recul vis-à-vis de cette décision de justice. Bien que la Cour d’appel ait relevé le caractère « odieux » des propos tenus, il est également essentiel d’évaluer la fiabilité des sources citées dans cet article. En tant que lecteur, il est recommandé de vérifier les différentes sources médiatiques et de se tenir informant de l’évolution de cette affaire. Les informations fournies dans cet article ne doivent pas être considérées comme définitives, car d’autres éléments de preuve pourraient émerger à l’avenir.