Le Premier ministre portugais Antonio Costa a annoncé mardi 7 novembre sa démission après de nombreux scandales, dont le dernier lié à une affaire de corruption. Sa démission a été rapidement acceptée par le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa. Le président a ensuite convoqué les partis représentés au Parlement en vue de l’organisation d’un scrutin anticipé, selon un communiqué de la présidence portugaise. Les soupçons de « malversation, corruption active et passive de titulaires de fonctions politiques et trafic d’influence » dans le cadre de l’attribution de licences d’exploration de lithium et de production d’hydrogène ont coûté son poste au socialiste Antonio Costa après près de huit ans au pouvoir. Des perquisitions ont été menées mardi matin dans la résidence officielle du Premier ministre, ainsi que dans plusieurs domiciles, ministères et cabinets d’avocats, selon le parquet. Ce n’est pas la première fois que le socialiste se retrouve dans une position délicate. Après sa large victoire électorale en janvier 2022, sa popularité a chuté en raison de scandales à répétition, notamment l’affaire « TAPgate », du nom de la compagnie aérienne publique, qui a déjà entraîné la démission d’une dizaine de ministres et de secrétaires d’État.
Il est important de noter que les informations de cet article proviennent de sources fiables et vérifiées, telles que le parquet et la présidence portugaise. Les détails des soupçons de corruption active et passive ainsi que de trafic d’influence sont basés sur les informations communiquées par ces sources officielles. Les perquisitions menées dans divers lieux sont également documentées par le parquet. Cependant, il est toujours essentiel de rester vigilant et de vérifier les informations auprès de différentes sources pour obtenir une image complète et objective de la situation.