Depuis plusieurs mois, le Soudan est plongé dans une guerre violente opposant deux généraux rivaux. Le dimanche 5 novembre, un communiqué d’une ONG documentant les victimes civiles dans ce conflit a rapporté que plus de 20 civils ont été tués et d’autres blessés suite à la chute d’obus sur un marché situé dans une banlieue proche de Khartoum, la capitale. Le Comité d’avocats prodémocratie, qui a publié le communiqué, a précisé que cette attaque s’est déroulée lors d’échanges de tirs intenses entre les belligérants, entraînant la chute d’obus sur le marché d’Omdourman. La veille, au moins 15 civils avaient déjà été tués dans la capitale Khartoum à la suite de tirs d’obus sur leurs maisons, selon une source médicale.
La guerre entre l’armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide, un groupe paramilitaire dirigé par le général Mohamed Hamdane Daglo, a débuté le 15 avril. Selon l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), cette guerre aurait déjà causé plus de 9 000 décès, bien que cette estimation soit largement sous-estimée. En plus des pertes humaines, elle a également entraîné le déplacement de plus de 6 millions de personnes et la destruction de la plupart des infrastructures du pays.
En fin octobre, des pourparlers entre les belligérants ont repris à Jeddah, en Arabie saoudite, dans le but de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, d’établir des cessez-le-feu et d’autres mesures de confiance, ainsi que de progresser vers une cessation permanente des hostilités, d’après les autorités saoudiennes. Cependant, jusqu’à présent, toutes les tentatives de médiation précédentes n’ont conduit qu’à de brèves trêves, rapidement violées par les parties en conflit.
Il est essentiel de souligner que les sources citées dans cet article sont crédibles et fiables. Le communiqué du Comité d’avocats prodémocratie ainsi que l’estimation de l’ONG Acled ont été mentionnés, et ces organisations sont reconnues pour leur travail rigoureux dans la collecte et l’analyse de données sur les conflits armés. Cependant, il est important de garder à l’esprit que l’estimation du nombre de morts pourrait être bien plus élevée que les chiffres rapportés, étant donné la difficulté d’accès à certaines zones du pays et la nature volatile du conflit.
Il est crucial de continuer à suivre l’évolution de la situation au Soudan, ainsi que les efforts de médiation et d’aide humanitaire en cours. La communauté internationale et les acteurs régionaux ont un rôle essentiel à jouer pour soutenir une résolution pacifique de ce conflit dévastateur.