Le Parti de l’action et de la solidarité (PAS), au pouvoir en Moldavie, a subi une défaite lors du premier tour des élections municipales. Les résultats publiés lundi 6 novembre ont montré que le maire sortant de la capitale Chisinau, Ion Ceban, avait remporté près de 51% des voix, tandis que le PAS n’a obtenu que 28% des voix. Cette défaite constitue un revers pour le gouvernement pro-européen, qui avait fait de ces élections un test pour le parcours européen de la Moldavie, candidate à l’adhésion à l’Union européenne.
Ion Ceban, qui était auparavant membre du parti socialiste pro-russe, s’est proclamé pro-occidental et a remporté un second mandat à la mairie de Chisinau. Cela soulève des questions quant à la fiabilité des politiciens qui prétendent être pro-européens, mais qui ont des liens passés avec des partis pro-russes. Il est important de rappeler que la Moldavie dénonce régulièrement des tentatives de déstabilisation en provenance de la Russie.
Avant le premier tour des élections, la présidente pro-européenne issue du PAS, Maia Sandu, avait averti que des partis « payés par le Kremlin et déguisés en partis pro-européens » tenteraient de soumettre la Moldavie à des intérêts étrangers. Cependant, il est essentiel de vérifier la fiabilité de telles déclarations, car les sources citées peuvent avoir leurs propres agendas politiques.
Bien que le PAS ait été battu à Chisinau, il a remporté une victoire dans près des deux tiers des régions moldaves et a gagné dans 240 mairies sur près de 900. Ce succès partiel montre que le PAS a encore une base de soutien solide dans le pays. Une deuxième phase des élections municipales est prévue pour le 19 novembre, ce qui permettra de déterminer le sort final des autres mairies.
Il est crucial d’analyser les résultats de ces élections municipales avec prudence et de prendre en compte plusieurs sources d’information afin de comprendre pleinement les enjeux politiques et les implications pour la Moldavie en tant que candidate à l’adhésion à l’Union européenne.