L’escalade des tensions au Proche-Orient se poursuit, avec la guerre entre Israël et le Hamas qui est entrée dans son 27e jour jeudi 2 novembre. Cette guerre a été déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, qui a été lancée depuis la bande de Gaza qu’il contrôle et qui a touché le territoire israélien. En réponse, l’armée israélienne bombarde sans relâche la bande de Gaza, où vivent 2,4 millions de Palestiniens qui sont totalement assiégés. Depuis près d’une semaine, Israël mène également des opérations terrestres de plus en plus profondes dans ce territoire. Voici les faits marquants de la journée.
L’armée israélienne a annoncé jeudi soir avoir « achevé l’encerclement de la ville de Gaza », une semaine après le début de son opération terrestre dans le territoire palestinien. Elle a déclaré que des troupes « s’infiltraient de plus en plus profondément » dans les secteurs tenus par le Hamas, signalant des combats « rapprochés ». Du côté palestinien, la branche armée du Jihad islamique a également fait état de « combats très rapprochés ». La branche militaire du Hamas a averti Israël que Gaza serait sa « malédiction ». Le gouvernement du Hamas a également rapporté qu’au moins 27 personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne à proximité d’une école de l’ONU dans le camp de réfugiés de Jabaliya, marquant le troisième bombardement de cette zone en trois jours. Le Hamas a indiqué que les frappes menées mardi et mercredi dans le camp de Jabaliya, qui est le plus grand de la bande de Gaza, avaient fait 195 morts, 777 blessés et 120 personnes disparues sous les décombres. Ces chiffres ne peuvent pas être vérifiés de manière indépendante. Selon Israël, le bombardement de mardi a permis d' »éliminer » un haut dirigeant du Hamas.
En réponse à plusieurs attaques depuis le Liban, l’armée israélienne a déclaré jeudi soir avoir mené une « vaste frappe » contre le Hezbollah libanais. Des tirs de roquettes ont blessé deux personnes dans la ville de Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël, selon les services de secours israéliens. De son côté, le Hezbollah a affirmé avoir attaqué simultanément « 19 positions et sites militaires » israéliens.
Selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, 14 hôpitaux sur les 36 que compte la bande de Gaza ne fonctionnent plus en raison de la guerre et du manque de carburant, ainsi que deux centres médicaux spécialisés. Il a souligné que l’OMS continue de demander un « cessez-le-feu humanitaire », qualifiant la situation de « indescriptible » et dénonçant les multiples obstacles qui compliquent l’arrivée de l’aide humanitaire.
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