La guerre entre Israël et le Hamas a atteint son 26e jour, le mercredi 1er novembre. Depuis l’attaque terroriste sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre sur le sol israélien, l’Etat hébreu bombarde maintenant sans relâche la bande de Gaza. Pour la deuxième fois en deux jours, le camp de Jabaliya a été bombardé par Israël, provoquant d’énormes destructions. Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que « des dizaines » de personnes ont été tuées lors de cette frappe. La veille, la même source avait évoqué « plus de 50 » Palestiniens tués dans le bombardement de ce camp. L’armée israélienne a confirmé cette première frappe qui ciblait, selon elle, un responsable de l’attaque du 7 octobre.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a qualifié les frappes aériennes israéliennes à Jabaliya de « crimes de guerre ». La France est également très préoccupée par le bilan très lourd pour les populations civiles palestiniennes des frappes israéliennes contre le camp de Jabaliya. Le ministère des Affaires étrangères français a réitéré son appel à une trêve humanitaire immédiate dans la bande de Gaza.
Mercredi, 76 blessés palestiniens et 335 étrangers et binationaux ont été évacués de la bande de Gaza, selon un responsable égyptien. Il s’agit de la première opération d’évacuation depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Les autorités égyptiennes avaient ouvert exceptionnellement le passage de Rafah pour permettre cette opération. Parmi les évacués, il y a un « premier groupe de cinq ressortissants français », dont quatre membres de Médecins sans Frontières.
Les Etats-Unis ont dénoncé les violences commises par des colons israéliens à l’encontre des Palestiniens en Cisjordanie occupée, les qualifiant d’ « incroyablement déstabilisatrices ». Washington a exhorté Israël à les endiguer, soulignant que ces attaques sont contre-productives pour la sécurité à long terme d’Israël et préjudiciables aux Palestiniens vivant en Cisjordanie. La Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, est le théâtre d’une intensification des violences depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Elle est le théâtre de nombreuses opérations de l’armée israélienne, d’exactions de colons israéliens contre la population palestinienne et d’attaques palestiniennes contre les colonies et les forces israéliennes. Selon le ministère palestinien de la Santé, plus de 125 Palestiniens ont été tués dans ce territoire depuis le 7 octobre.
Il est important de noter que cet article se base sur les déclarations du ministère de la Santé du Hamas et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU. La fiabilité de ces sources peut être sujette à interprétation, car elles représentent des parties impliquées dans le conflit. Il est recommandé de consulter plusieurs sources et de vérifier les informations avant de se forger une opinion sur la situation.